lundi 28 septembre 2009

EPIC...


Là, j’attaque un gros morceau de l’histoire du jeu de figs. Tout a commencé sous le titre de Adeptus Titanicus, jeu qui proposait aux joueurs de s’affronter par l’entremise de gigantesques « Robots » appelés Titans dans le background de Warhammer 40,000, plus précisément pendant l’Hérésie d’Horus (en temps et en heure, je vous posterai un rappel sur le background de 40k. Pour les impatients, allez voir la timeline fournie dans les Ravage 24 et 25, ou la série de romans publiés à la Bibliothèque Interdite). Les Titans en question sont tellement grands, que pour représenter les robots, GW choisit une échelle finalement assez rare, le 1/300 (bon, en fait, on est plus exactement dans du 1/285). Peut-être que cela ne vous parle pas. Pour vous représenter la chose, à cette échelle, une figurine représentant un humain moyen (environ 1m80) mesure …6mm (ici aussi le débat fait rage! Le 6mm GW s'approche plus du 8mm...)! Les figurines des Titans faisant une petite dizaine de centimètres de haut, je vous laisse calculer la taille réelle des bestiaux. Contrairement à ce qu’il peut paraître, les figs sont d’autant plus FACILES à peindre (plus c'est petit, moins il y a de détails, donc, plus c'est facile à peindre!). Le jeu prenait en compte de nombreux facteurs concernant la mécanique, la chauffe des réacteurs, etc… La boîte contenait, en plus des règles et marqueurs, des bâtiments en polystyrène et 6 titans de classe Warlord. Le jeu était prodigieux ! Au vu du succès de cette perle, GW se décide à la prolonger en publiant Space Marines, qui permet enfin de jouer l’infanterie. La boîte est pleine à ras la gueule de ch’tites figurines de 6mm représentant Space Marines loyalistes et Space Marines rebelles (suivant Horus, le Maître de Guerre). En 1991, GW dépoussière le jeu en compilant et simplifiant toutes les règles parues dans White Dwarf (qui permettaient de jouer les autres races du Background de 40k) sous le titre « Space Marine » et sous-titré « Epic Conflict ». C’est ce sous-titre qui vaudra à la gamme son nom : « EPIC ». La boîte est cette fois complètement bourrée à ras-la-gueule : des figs Space Marine, Eldars et orks (infanterie ET véhicules, s’il vous plaît…) ainsi qu’un Titan Warlord, des bâtiments en plastique et carton, des règles, des marqueurs… Les règles sont épurées et se démarquent clairement de 40k et de son "à-toi / à moi" parfois pesant… : on commence par donner des ordres à chaque unité. On retourne les ordres, puis phase de mouvement : un joueur bouge une unité, puis l’autre joueur et ainsi de suite jusqu’à ce tout le monde ait bougé (encore que... En relisant les règles il y a peu, je me suis rendu compte que cette alternance était une convention très répandue, mais qu'officiellement, dans les vraies règles, un joueur fait tous ses déplacements, puis, c'est au tour du deuxième joueur). Même chose ensuite pendant la phase de combat (en commençant par les tirs, puis les corps à corps, puis les tirs de ceux qui ont bougé avant). Dernière phase, on compte les dégâts, l’occupation des objectifs, on teste le ralliement et on compte les points de victoire. Autre originalité, les déplacements et les portées utilisent le système métrique. Le jeu est de nouveau un carton. En 95 sort Titan Legions qui propose de nouvelles règles pour les…titans (et notamment les titans Imperator, qui sont aux autres titans ce qu’un AMX30 est à la 2CV…). Sont également incluses des règles pour les véhicules volants. Peu de temps après, sortent quelques nouvelles règles pour les horreurs tyrannides qui bousculent un tout petit peu les règles, mais surtout pour les joueurs Tyty. Certains habitués vont tirer de sacrées tronches en découvrant la puissance des évadés d’Alien (je me souviens particulièrement de la tête de notre cher Golgoth face à la destruction d’une compagnie presque complète de Blood Angels d’assaut face à ma force de la Flotte-Ruche), mais le principe du jeu reste le même. Malheureusement, à cette période le jeu vivote et fini par s’éteindre. Il faut attendre 1998 pour voir ressortir Epic, sous la forme Epic 40.000. Mais la déception est grande : une partie des figurines a été re-sculptée, et si les warlords sont plus « beaux », ils ont paradoxalement beaucoup perdu de leur charisme. Exit les Imperators et certaines troupes, en arrivent d’autres (dans les volants, par exemple…). La plus grosse déception vient des formats d’armées : l’échelle 6mm permettait de représenter des batailles qui engageaient PLUSIEURS compagnies d’infanterie et plusieurs DIZAINES de véhicules. Dans Epic 40.000, on reprend grosso-modo la taille d’armée de 40.000, en changeant seulement l’échelle (je caricature à peine... C'est vrai que je peux être de mauvaise foi). Les règles ont été également simplifiées et sont passées de simples à simplistes et perdent tout le sel qu'elles avaient auparavant… La gamme a essuyé un bide retentissant et le jeu est passé dans la gamme Specialist Games de GW (gamme qui inclut tous les « vieux » jeux qui ne sont pas assez rentables pour être exploités en magasin, mais qui ont beaucoup de succès auprès des « vieux » joueurs… On va chercher la thune partout, chez GW…) sous le titre de Epic Armageddon. Je ne saurait trop insister sur la qualité de ce jeu, son seul défaut étant de proposer des parties assez longues (compter DEUX après-midi complet pour une bataille conséquente et vraiment intéressante). Bonne surprise pour les vieux joueurs : une communauté Net très active soutient EPIC (ancienne formule : Space Marine et Titan Legions) et propose même une mise à jour des règles, de nouvelles règles, aides de jeu, etc. si vous êtes intéressés, ça se passe là : http://www.netepic.org/ Lorsque j'aurai un peu plus de temps, je vous montrerai mes armées pour ce jeu. Je vous conseille aussi de vous rendre sur le forum de la géniale communauté Epic française (vous trouverez le lien dans ma section... Liens...).

lundi 7 septembre 2009

La loose !


La loose, oui...
Plus d'une semaine sur cette fig.


Dans un accès de confiance en moi, je me dis : "Allez, je fais le concours de peinture du Ravage de ce bimestre." Pas pour gagner, juste pour le plaisir de participer (je suis pas super-intéressé par les lots...). Je m'attelle donc à la tâche et peint ce "baneret" (fig pour le jeu médiéval "alternatif" Ex-illis...). Je fais une ou deux recherches, et me lance sur un chevalier bourguignon (Bourgogne "alternative", puisque l'écu représente le blason du diocèse de Besançon, mais dans le jeu, c'est celui de la Bourgogne... M'enfin...). Je peins comme un malade pendant une semaine, en me disant que ça va être serré pour tenir la deadline, le 31 août... Ce même soir, vers 23h, la bête est finie, ma chérie prend la photo, la retaille avec Photoshop. J'ouvre le magasine pour prendre l'adresse, et me rends compte que la deadline était... le 30 août... Comme disait Brassens : "Le temps n'y fait rien à l'affaire, quand on est con,..." Mais là où je pousse le vice, c'est que ce soir, je suis allé visiter le blog de Ravage, et que j'y ai lu que le concours concernant le baneret était en fait bien ouvert jusqu'au 31 à minuit...