dimanche 15 novembre 2009

Les Tovarichs des Royaumes d'Acier


Avant même que ne sortent les règles complètes, Privateer Press avait sorti quatre starters, correspondants aux quatres armées jouables dans Warmachine (au départ... Deux nouvelles sont sorties depuis...). A cette époque, une bande d'affreux personnages squattaient le fond d'Excalibur Dijon. Romain, le fourbe, se lança sur la faction Cryx. Mathias, le preux, jeta son dévolu sur les Cygnars. Boris, vertueux, choisi Menoth... Quant à moi, en bon gaucho de base, je ne pus résister à l'appel des très orientés coco Kadhor. Nous devions peindre les figurines en deux/deux (pensez-donc, quatre ou cinq figurines au maximum, ça prend pas longtemps...). Romain a monté les figs, Mathias les a montées, sous-couchées et basées, Boris en a peint une, et moi, j'ai mis presque un an à finir mes cinq figs. Voilà ce que ça donne :

Le starter : 

On commence par Sorcha, warcaster : 



                                          

Je me suis tenu au code de couleur "officiel", sans trop y déroger. Je ne suis pas franchement mécontent, mais pas vraiment heureux non plus. La lumière est toujours sous-traitée, et le visage est décevant (la luminosité de la photo n'arrange pas les choses, mais je voulais un visage plus "joli". Elle fait vieille...). Je suis par contre assez content du drapé. A l'époque, je n'utilisais ni glacis, ni vrai lavis, et j'ai quand même passé pas mal de temps à dégrader les couleurs. C'est pas du JBT ou du Abati, mais bon, c'est acceptable... 













 Les deux warjacks, le destroyer et le juggernaut : 

Destroyer

Juggernaut




En fait, la peinture du rouge/orange a été une grosse galère du fait de la sous-couche noire. J'ai dû passer trois ou quatre couches non diluées de Blood Red GW pour avoir quelque chose d'à peu près uniforme. Quelques brossages pour les éclaircissements et voilà : une granulosité exagérée, et des couches bien trop épaisses. Dommage, j'aimais vraiment ces figs... Et je ne parle même pas du canon du destroyer... Si j'avais vraiment le temps, je balancerais tout ça à la trempette comme de rien... 














Dernière figurine Khador de ma collection, le boucher de Kardov, warcaster (qui peut, dans une toute petite partie, remplacer Sorcha) : 



                                               


 Pour le coup, à l'exception de l'immonde trace de moulage sur le crâne du bestiau (que je n'ai vu qu'au dernier moment et que j'ai eu la flemme de virer, honte à moi!), je suis content du rendu de la fig. Le rouge mériterait peut-être d'avoir été beaucoup plus dilué (encore le même problème que sur les warjacks...), et les métaux n'ont aucun travail (ça manque de subtilité : sous-couche noire et brossage du métal pur)... Mais cette fig (qui a été peinte environ huit mois après les autres) a marqué mon retour à la peinture avec une amélioration technique sensible (si, si, sans rire... C'est pas évident au premier coup d'oeil, mais j'avais fait de réels progrès...). 












Au bout du compte, je suis le seul à avoir peint mes figs, nous n'avons jamais joué, et mes figs prennent la poussière sur mon étagère.

lundi 26 octobre 2009

Changement de cap...


Vu la situation politique française actuelle, pourquoi choisir le moindre mal?



dimanche 25 octobre 2009

Seigneur Nécron

Une fois mon armée Necron terminée, je m'étais promis de ne plus y toucher. Note pour le futur : "Ne jamais faire une promesse qu'on ne pourra pas tenir". En écumant les forums, les blogs et les sites internet, je me suis vite rendu compte qu'un seigneur Necron sur corps de Destroyer avec une orbe de résurrection était quelque chose d'incontournable dans une armée. J'ai couru vite m'acheter ça : 



Très efficace en jeu, je trouve que c'est également une superbe figurine.

Et quand je dis : "Ne pas faire de promesse...", je devrais me taire, car il me reste encore une boîte de guerriers à peindre... En espérant  que toutes mes figs Cron-cron ne doivent pas prendre leur retraite à cause d'un nouveau codex prévu pour 2010, ou 2100, je ne sais plus...

Officio assassinorum : Temple Vindicare

Voilà une figurine que j'ai voulu avoir pendant longtemps. Pendant une visite d'Amiens (et un passage au magasin GW local), j'ai craqué et ramené un assassin Vindicare en souvenir. Je l'utilise pour deux choses : Necromunda (dans un scénario spécial) et dans "mon" armée Chasseurs de Sorcières (pourquoi j'ai mis mon entre guillemets? C'est une histoire personnelle. Disons que les trois quarts des figurines qui la composent appartenaient à un ami disparu). J'ai du faire face, avec cette figurine, à deux difficultés assez importantes : la peinture du noir. J'ai du faire des dégradés qui, au final, ne se voient pas très bien. Mais cela s'est fait plutôt facilement. Le gros problème, c'est que le bras gauche, monté en contre-dépouille était trop court. Une fois le montage terminé, il restait un jour d'au moins deux millimètres entre le poignet et la main qui tient l'appui du fusil. J'ai du combler le vide au Green Stuff. Cela ne se voit quasiment pas, mais si l'on ramenait la fig à une pose beaucoup plus neutre, on se rendrait compte que notre assassin a un bras beaucoup plus long que l'autre... 



  Les effets de camouflage que j'ai fait sur l'affût du canon sont malheureusement trop sombres et ne se voient quasiment pas.

samedi 24 octobre 2009

L'ange...

Je dois avouer que si je n'étais pas autant passionné de l'univers de Warhammer 40.000, et que je n'avais pas une tonne de figs en retard, j'aurais craqué depuis un moment pour Helldorado. Les figs sont superbes, le jeu a l'air très sympa et rapide, et surtout ne nécessite que de petits effectifs (une dizaine de figs tout au plus). Les différentes factions sont toutes assez attrayantes. J'aime depuis le début particulièrement les démons. Bref, le jeu m'attire mais l'investissement temps/argent serait trop important pour moi. Donc, on verra un jour, pas maintenant. Mais... Il y a déjà un moment Asmodée a sorti un nouveau démon : Samael. Là, je dois dire, j'ai complètement craqué. La figurine est superbe, j'adore la pose. Et après que ma chérie m'a offerte la figurine à Noël dernier, je me suis (lentement...) attelé à la peinture de l'ange déchu. J'avais en tête l'idée de le faire s'élever au dessus d'un pentacle, des coulées de lave fendant le sol sous ses pieds. Voilà le résultat : 


 Bon, j'admets, au départ, j'avais l'idée de faire quelque chose de beaucoup plus sombre. Mais finalement, j'ai préféré partir vers un personnage plus ambigu. Je voulais faire les drapés en noir, puis je me suis dit qu'après tout, même si Samael était un ange déchu, c'était avant tout un ange... Et j'ai conservé la base lumineuse de la peinture "officielle", car elle correspond bien à mon intention : une sorte de chaleur froide (bel oxymore!). Par contre, je suis parti sur des yeux noirs, pleurant du sang (une image un peu galvaudée de nos jours, mais qui contient toujours, de mon point de vue, une très grande force... Je suis goth, sacrebleu!). 



Le socle (bois) est un sous-verre acheté en magasin de loisirs créatifs (moins de 2€...). Le reste est en polystirène recouvert d'enduit de rebouchage pour la lave et le sol, et de roche liquide Prince August pour la colonne de lave. Les bulles sont un embout de tube de colle à bois pour la grosse et une bille de cartouche d'encre pour la petite. Les morceaux de pentacles ont été tracés au compas (et un peu raté, la largeur dans laquelle sont inscrits les signes est très irrégulière... Je suis pas non plus doué, ni en dessin, ni en trigonométrie...). Les bouts de lave refroidis sont des morceaux d'ardoise. 


L'écriture, c'est du Théban, censé être l'alphabet angélique. J'ai écrit : "SAMAEL" (d'une part "nounours" aurait été ridicule, et c'est le vrai nom du personnage... Ça tombe bien...).

Au final, je suis un peu mécontent de moi. Le tout est correct, mais j'ai foiré l'effet "sombre" que je cherchais. La surface du socle est trop grande et trop colorée par rapport à la figurine. Mon plus gros regret est de ne pas avoir osé faire ce que je voulai faire au départ : les reflets de la lumière de la lave sur la peau de l'ange. Je voulais, mais j'ai eu peur de rater le truc, et du coup, même si je suis relativement content de moi, je trouve qu'il manque ce petit quelque chose qui aurait fait de cette pièce une belle figurine de cheminée...

jeudi 22 octobre 2009

Pour continuer (un tout petit peu) dans le Battle...


Là, il s'agit d'une figurine qui traînait dans mes stocks depuis un bon moment : Grombrindal le Nain Blanc. Cette figurine était offerte avec le White Dwarf français numéro 100. Je ne saurais dire pourquoi, mais si je la trouvais sympa, je n'arrivais pas à me motiver pour la peindre. Puis, cet été, pour faire un test de sous-couche blanche, je l'ai sortie du fond d'un carton et j'ai testé ma sous-couche. Du coup, je me suis dit que l'occasion était belle, et j'ai enfin peint ça : 


 Ça m'a permis d'ailleurs de tester la technique des lavis GW : un bel aplat de blanc (Skull White), suivi d'un lavis noir (Badab Black). Et on obtient la barbi-moustache du Gnah que voilà. Bon, j'avoue, j'ai retouché quand même les poils avec un léger brossage de blanc (Skull White). Je me suis aussi bien marré à lui faire le pif rouge d'alcolo (Dwarf Flesh+Blod Red+Elf flesh 2/1/1 complètement noyés, passé en lavis successifs très fins...). Le bestiau a été peint en très peu de temps. Comme d'hab, les éclairages sont inexistants, et je dois avouer que le socle est assez minimaliste (euphémisme pour dire "vide").

lundi 28 septembre 2009

EPIC...


Là, j’attaque un gros morceau de l’histoire du jeu de figs. Tout a commencé sous le titre de Adeptus Titanicus, jeu qui proposait aux joueurs de s’affronter par l’entremise de gigantesques « Robots » appelés Titans dans le background de Warhammer 40,000, plus précisément pendant l’Hérésie d’Horus (en temps et en heure, je vous posterai un rappel sur le background de 40k. Pour les impatients, allez voir la timeline fournie dans les Ravage 24 et 25, ou la série de romans publiés à la Bibliothèque Interdite). Les Titans en question sont tellement grands, que pour représenter les robots, GW choisit une échelle finalement assez rare, le 1/300 (bon, en fait, on est plus exactement dans du 1/285). Peut-être que cela ne vous parle pas. Pour vous représenter la chose, à cette échelle, une figurine représentant un humain moyen (environ 1m80) mesure …6mm (ici aussi le débat fait rage! Le 6mm GW s'approche plus du 8mm...)! Les figurines des Titans faisant une petite dizaine de centimètres de haut, je vous laisse calculer la taille réelle des bestiaux. Contrairement à ce qu’il peut paraître, les figs sont d’autant plus FACILES à peindre (plus c'est petit, moins il y a de détails, donc, plus c'est facile à peindre!). Le jeu prenait en compte de nombreux facteurs concernant la mécanique, la chauffe des réacteurs, etc… La boîte contenait, en plus des règles et marqueurs, des bâtiments en polystyrène et 6 titans de classe Warlord. Le jeu était prodigieux ! Au vu du succès de cette perle, GW se décide à la prolonger en publiant Space Marines, qui permet enfin de jouer l’infanterie. La boîte est pleine à ras la gueule de ch’tites figurines de 6mm représentant Space Marines loyalistes et Space Marines rebelles (suivant Horus, le Maître de Guerre). En 1991, GW dépoussière le jeu en compilant et simplifiant toutes les règles parues dans White Dwarf (qui permettaient de jouer les autres races du Background de 40k) sous le titre « Space Marine » et sous-titré « Epic Conflict ». C’est ce sous-titre qui vaudra à la gamme son nom : « EPIC ». La boîte est cette fois complètement bourrée à ras-la-gueule : des figs Space Marine, Eldars et orks (infanterie ET véhicules, s’il vous plaît…) ainsi qu’un Titan Warlord, des bâtiments en plastique et carton, des règles, des marqueurs… Les règles sont épurées et se démarquent clairement de 40k et de son "à-toi / à moi" parfois pesant… : on commence par donner des ordres à chaque unité. On retourne les ordres, puis phase de mouvement : un joueur bouge une unité, puis l’autre joueur et ainsi de suite jusqu’à ce tout le monde ait bougé (encore que... En relisant les règles il y a peu, je me suis rendu compte que cette alternance était une convention très répandue, mais qu'officiellement, dans les vraies règles, un joueur fait tous ses déplacements, puis, c'est au tour du deuxième joueur). Même chose ensuite pendant la phase de combat (en commençant par les tirs, puis les corps à corps, puis les tirs de ceux qui ont bougé avant). Dernière phase, on compte les dégâts, l’occupation des objectifs, on teste le ralliement et on compte les points de victoire. Autre originalité, les déplacements et les portées utilisent le système métrique. Le jeu est de nouveau un carton. En 95 sort Titan Legions qui propose de nouvelles règles pour les…titans (et notamment les titans Imperator, qui sont aux autres titans ce qu’un AMX30 est à la 2CV…). Sont également incluses des règles pour les véhicules volants. Peu de temps après, sortent quelques nouvelles règles pour les horreurs tyrannides qui bousculent un tout petit peu les règles, mais surtout pour les joueurs Tyty. Certains habitués vont tirer de sacrées tronches en découvrant la puissance des évadés d’Alien (je me souviens particulièrement de la tête de notre cher Golgoth face à la destruction d’une compagnie presque complète de Blood Angels d’assaut face à ma force de la Flotte-Ruche), mais le principe du jeu reste le même. Malheureusement, à cette période le jeu vivote et fini par s’éteindre. Il faut attendre 1998 pour voir ressortir Epic, sous la forme Epic 40.000. Mais la déception est grande : une partie des figurines a été re-sculptée, et si les warlords sont plus « beaux », ils ont paradoxalement beaucoup perdu de leur charisme. Exit les Imperators et certaines troupes, en arrivent d’autres (dans les volants, par exemple…). La plus grosse déception vient des formats d’armées : l’échelle 6mm permettait de représenter des batailles qui engageaient PLUSIEURS compagnies d’infanterie et plusieurs DIZAINES de véhicules. Dans Epic 40.000, on reprend grosso-modo la taille d’armée de 40.000, en changeant seulement l’échelle (je caricature à peine... C'est vrai que je peux être de mauvaise foi). Les règles ont été également simplifiées et sont passées de simples à simplistes et perdent tout le sel qu'elles avaient auparavant… La gamme a essuyé un bide retentissant et le jeu est passé dans la gamme Specialist Games de GW (gamme qui inclut tous les « vieux » jeux qui ne sont pas assez rentables pour être exploités en magasin, mais qui ont beaucoup de succès auprès des « vieux » joueurs… On va chercher la thune partout, chez GW…) sous le titre de Epic Armageddon. Je ne saurait trop insister sur la qualité de ce jeu, son seul défaut étant de proposer des parties assez longues (compter DEUX après-midi complet pour une bataille conséquente et vraiment intéressante). Bonne surprise pour les vieux joueurs : une communauté Net très active soutient EPIC (ancienne formule : Space Marine et Titan Legions) et propose même une mise à jour des règles, de nouvelles règles, aides de jeu, etc. si vous êtes intéressés, ça se passe là : http://www.netepic.org/ Lorsque j'aurai un peu plus de temps, je vous montrerai mes armées pour ce jeu. Je vous conseille aussi de vous rendre sur le forum de la géniale communauté Epic française (vous trouverez le lien dans ma section... Liens...).

lundi 7 septembre 2009

La loose !


La loose, oui...
Plus d'une semaine sur cette fig.


Dans un accès de confiance en moi, je me dis : "Allez, je fais le concours de peinture du Ravage de ce bimestre." Pas pour gagner, juste pour le plaisir de participer (je suis pas super-intéressé par les lots...). Je m'attelle donc à la tâche et peint ce "baneret" (fig pour le jeu médiéval "alternatif" Ex-illis...). Je fais une ou deux recherches, et me lance sur un chevalier bourguignon (Bourgogne "alternative", puisque l'écu représente le blason du diocèse de Besançon, mais dans le jeu, c'est celui de la Bourgogne... M'enfin...). Je peins comme un malade pendant une semaine, en me disant que ça va être serré pour tenir la deadline, le 31 août... Ce même soir, vers 23h, la bête est finie, ma chérie prend la photo, la retaille avec Photoshop. J'ouvre le magasine pour prendre l'adresse, et me rends compte que la deadline était... le 30 août... Comme disait Brassens : "Le temps n'y fait rien à l'affaire, quand on est con,..." Mais là où je pousse le vice, c'est que ce soir, je suis allé visiter le blog de Ravage, et que j'y ai lu que le concours concernant le baneret était en fait bien ouvert jusqu'au 31 à minuit...

samedi 22 août 2009

Du Battle (une fois n'est pas coutume)

Histoire de couvrir le plus de genres possibles, voilà deux ou trois choses dont je ne suis pas vraiment fier, mais pas totalement mécontent non plus. 

 Il s'agit de plusieurs figurines de Battle. 

 Je vais commencer avec des figurines que j'ai peintes pour ma chérie (d'ailleurs, au passage, toutes les photos que vous pouvez voir ici sont ses oeuvres... Merci mon coeur!). 

 Une enchanteresse elfe sylvain, peinte selon la version "officielle". C'est comme ça que Naos la voulait... 

Enchanteresse Elfe sylvain
 J'ai sculpté le bout de branche en green stuff, et le champignon également. Les feuilles mortes sont (les initiés connaissent déjà...) des efflorescences de boulot. 
Ensuite, la même figurine, mais comme j'avais envie de la peindre moi, dans une ambiance beaucoup plus hivernale. Cela m'a permis de tester l'eau artificielle de chez Prince August (celle en pot, dans la gamme FX), et je suis assez content de l'effet obtenu. 


La neige a été obtenue avec du bicarbonate de sodium, ce n'est pas un flocage du commerce (c'est beaucoup moins cher, et beaucoup plus joli au final...). 


Pour continuer dans les elfes sylvains, un seigneur équipé d'un arc, toujours peint selon le "guide couleur officiel GW". 
Chez les elfes sylvains, j'aime beaucoup les petits "lutins" (le nom officiel est sprite) qui ornent les socles. Surtout comme sur cette figurine, ils imitent ce que fait le sujet principal. On le voit un peu, ici :


Toujours de l'elfe sylvain, un seigneur monté. Toujours peint "codex". Je suis pas mécontent de la peinture (même si c'est plombé de défauts...). Le gros défaut vient de la retouche de sculpture sur le col du cheval, juste en dessous des rênes). J'ai abusé sur le green stuff et c'est carrément très laid... 


Pour en finir avec les figurines de Naos, une damoiselle bretonienne montée. Pour le cou, on voit une trace de montage sur le cou du cheval, car pour cette fois, j'ai complètement zappé le green stuff. Mais ce n'est pas si grave, et je suis plutôt satisfait de la robe du cheval. Grosse galère que cette figurine. Elle est passée trois fois à la trempette avant de rendre correctement. Il y a des moments, comme ça... 


La suite comporte des figurines que j'ai peintes il y a un petit moment, plus pour le fun qu'autre chose. La première est une vieille Comtes Vampires Lamia GW. J'aimais beaucoup la figurine, et comme ma mère voulait que je lui peigne la version montée. j'ai gardé la  version piéton pour moi. 


J'ai sculpté moi-même les pavés en Testor... Autre anecdote, le pelage du chat est celui de mon premier chat. Même si le résultat est correct, les couches de peintures sont beaucoup trop épaisses et les éclaircissements mal appliqués. Et le string rouge n'est pas vraiment une bonne idée. Bon, ça a presque dix ans, quand même... 

Deuxième comte vampire, un personnage pour Mordheim. J'ai failli jouer à ce qui n'était qu'une version de Necromunda pour l'univers du vieux monde (bon, je suis un peu dur, le jeu avait quand même l'air terrible). Et ce vampire aurait dû être le chef de ma bande. Mais Nico a arrêté de jouer (et de faire jouer), donc, le projet s'est arrêté là... J'étais parti dans l'idée de refaire le personnage de Louis dans "Interview with the Vampire", au moment où il pète les plombs dans le cimetière des Innocents, à Paris. C'est pourquoi je lui ai donné une faux. J'étais tellement mauvais (pas eu de gros changement, en fait...) que j'ai eu peur de trafiquer trop la main, et j'ai gardé la main de squelette qui tient la faux, la peignant en métallique, pour donner l'impression d'un gantelet... C'est un peu de la fumisterie, mais ça a l'air de passer... 




Voilà.... Peut-être plus de médiéval bientôt, on verra... Je viens de finir une version du Nain Blanc dont je suis assez content. Le projet Samael est également terminé, il ne manque que des photos. Et puis peut-être vous montrerai-je mon armée Dark Angels, qui se termine doucement  (encore six figurines et un véhicule). J'ai déjà des photos, mais d'une partie seulement, et j'aimerais mieux tout vous montrer d'un coup.

mercredi 17 juin 2009

Inquisitor

Inquisitor est un jeu atypique pour GW, puisqu'il faisait appel au background de Warhammer 40.000, mais utilisait des figurines à l'échelle 54 mm. Le jeu n'a pas eu un succès retentissant et est vite passé dans la gamme "Specialist Games" de GW. Ce relatif échec tient à mon avis à deux choses : les règles étaient assez mauvaises et se rapprochaient plus de JdR que de jeu de Figs (si ma mémoire est bonne, elles ont été co-commises par l'ignoble G.Thorpe, ceci explique cela...), et l'échelle est  "embarrassante". Je m'explique : pour commencer, 54 mm pour jouer, cela demande de refaire des décors, car ceux que vous pouvez avoir pour 40.000 ou Necromunda (un excellent jeu, lui, dont je vous reparlerai...) ne conviennent absolument pas (35mm = trop petit!). De plus, une figurine de 54 mm est assez difficile à peindre (vous le verrez avec ce que j'ai commis) et la grosseur de la fig ne pardonne aucune erreur, ni faille technique. Et je pense que là, on touche vraiment au problème : de nombreuses personnes ont voulu se mettre à la gamme Inquisitor, mais le rendu final des figurines a du en dégouter plus d'un. A l'époque de la sortie du jeu, j'avais d'ailleurs bien dit que je ne l'achèterais pas, sauf peut-être une fig (le marine!) pour me faire la main. Arriva mon anniversaire, et mes amis s'empressèrent de m'acheter le pack qui contenait les règles et deux figurines... Les rascals! 

Or donc, au final, je n'ai jamais joué au jeu, je n'ai même jamais trouvé le temps de faire des décors adaptés, j'ai juste peint les magnifiques figs du jeu... Je ne suis aujourd'hui pas très content du résultat (c'était il y a au moins huit ou neuf ans, j'ai quand même progressé depuis...), mais je m'étais donné assez de mal et elles m'ont permis de trouver deux ou trois astuces que j'ai pu ré-utiliser par la suite (et oui, même sur du 28/35 mm!). 

Voilà ce que ça a donné : 

L'inquisiteur Covenant (que j'avais appelé Inquisiteur De Cambronius) : 

Inquisiteur Covenant




Comme vous pouvez le voir, le résultat est assez médiocre : pas de lumière, des "mains-levées" presque complètement ratées et un schéma quasi-identique à celui du bouquin (c'est d'ailleurs, à quelques rares exceptions près, un défaut qui revient souvent dans ma peinture...). Le montage a été une vraie galère, les mains ne tombaient pas en face des poignets, j'ai percé, tigé, bouché, mais il m'a fallut un sacré temps pour en venir (à peu près...) à bout. 


Deuxième figurine (du pack de départ...), le Prêcheur Joseph (connu par chez nous sous le sobriquet de "Père Fredo") : 
    

Prêcheur  Joseph
   
 Le rendu final est un peu meilleur (encore que les "mains-levées" ne sont pas terribles...). Le problème du prêcheur a été sa robe, puisqu'un jour énorme apparaissait au niveau d'une ligne de joint (sur l'arrière de la robe). J'ai bouché ça comme un goret au Testor, et on voit à la place du jour en question une espèce de pâté dégueulasse. Le gantelet énergétique a été aussi un bon moment de galère (avec jurons, noms d'oiseaux et grossièretés!) à monter... 


La suite est aussi un cadeau : l'acrcho-flagellant Damien 1427 (connu ici sous le nom : Matthias 666... Le mot déclencheur pour injecter les drogues de combat était : "Bagarre"... Les initiés comprendront !)


Moins de problèmes, sur celui-là, j'y ai même testé certaines techniques de lavis (pour les cicatrices) que j'utilise encore de nos jours. L'ensemble reste cependant assez plat et ne rend pas justice à la vivacité de la sculpture. La bave a été obtenue en collant un tout petit morceaux de plastique transparent, et en faisant couler dessus de la colle P.V.A. 


La figurine suivante m'a beaucoup inspiré. Il s'agit de Cherubael, le possédé. Je suis fan de la saga Hellraiser et j'ai tout de suite senti le potentiel de conversion : 

Cherubael, le possédé



  
Oui, je suis allé un peu loin pour le socle, mais je voulais vraiment restituer l'ambiance Hellraiser. Les tripes sont faites en fil électrique enroulé autour d'un bout de polystyrène expansé, et la poupée vient du mutant "Quovandius". Je suis au final assez satisfait , même s'il n'y a aucun travail sur la lumière. Disons que j'ai presque réussi à obtenir ce que j'avais en tête... 


Quovandius, le mutant. Ici, j'ai bifurqué par rapport au bouquin, puisque j'ai voulu faire un vrai mutant du chaos (de Nurgle!) et pas un serviteur déformé de l'Inquisition. Je me suis également laissé allé sur la conversion, inspirée d'une vieille illustration du Rogue Trader : 


 Les pédoncules des yeux sont en fil électrique et les globes oculaires sont des billes de cartouche d'encre (merci du conseil, Thomas!). Le vomi est réalisé de la même façon que la bave de l'archo-flagellant (avec un peu de putrid green dilué en plus...). Avec cette figurine aussi, j'ai à peu près réussi ce que j'avais en tête. Le vert du pantalon m'effraie un peu, cependant, et mériterait d'être beaucoup plus sale (non, non, pas de détail, on sait, c'est crado, Nurgle!). 


Ha! J'allais oublier son compagnon, le Cyber-rat :

Cyber-rat


Pas assez sale, lui non-plus... 


La suite montre les deux cultistes de Parques qui sont absolument fabuleuses (enfin, les figurines, pas ma peinture...): 

Cultistes de Parques
Les effets de lumière sont toujours insuffisants et si je devais refaire la peinture, je rajouterais une couche de vernis brillant sur les surfaces en cuir noir pour donner un aspect bien lisse et "plastique". Je pense que j'ajouterais aussi de petites traînées de sang aux endroits où la combinaison est coupée pour renforcer l'aspect Sado/maso de ces demoiselles... 


La dernière figurines est celle que je trouve la plus belle, mais que je pense avoir ratée complètement, le capitaine Space Marine Artémis de la Death Watch (re-baptisé Frère Demiel, ancien frère du chapitre des Dark-Angels) : 

Space Marine Artémis



 Comme on le voit, tout est laborieux dans la peinture : aucun effet de lumière, le noir n'est quasiment pas travaillé, le métal du bras gauche est rudimentaire, lui-aussi, et le weathering est "minimaliste". Cette figurine a été un véritable cauchemar à monter puis à peindre. Les pièces ne s'emboîtaient que très mal, les montages (tiges et colmatages) se sont cassés plusieurs fois, l'équilibrage sur le socle a du être repris par trois fois et l'ange des DA sur l'épaulière droite a été refait quatre fois (pour un résultat pas terrible, d'ailleurs. Les mains-levées, c'est décidément pas mon truc...). La seule chose dont je sois presque content, c'est l'épée énergétique. Les éclairs sont assez réussis et donnent bien l'impression d'une arme énergétique redoutable...

Mon regret (en dehors de la peinture, mais peut-être trouverai-je un jour le temps de passer tout ça à la tempette et de m'y remettre comme il faut...) est de ne pas avoir acheté à l'époque certains des autres modèles de la gamme (Malicant, le dévôt de la croisade rédemptionniste tue les ours et Eisenhorn les achève), et particulièrement le Marshall de l'Adeptus Arbites (un Judge Dredd potentiel! J'ai toujours hésité à l'acheter car je n'aime pas la tête fournie avec la figurine. Et comme le pack de trois têtes de l'AA n'est plus dispo, je ne me suis toujours pas décidé..). 

Un jour peut-être!